mars 2010

Présentation

Les objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) imposent de mettre en œuvre rapidement de nouvelles technologies de l'énergie qu’il s’agisse d’énergies renouvelables, capture et séquestration du CO2, voire de nucléaire de nouvelle génération. Le développement technique et le déploiement de ces technologies a un coût très largement supérieur au coût actuel de l’énergie. Pour toutes ces solutions énergétiques, des investissements importants sont nécessaires avant d'envisager une diminution de ce coût.

Dès lors une aide à la mise sur le marché est nécessaire et elle passe forcément par une intervention des pouvoirs publics qui disposent de différents moyens pour soutenir le développement technologique, le déploiement ou la consommation.

Chaque secteur technologique requiert un profil d’investissement spécifique et engendre un modèle d'affaire particulier. Les gouvernements doivent donc adopter des modes d’intervention adaptés qui permettent la réduction des émissions de GES au moindre coût du point de vue macroéconomique, social et environnemental, sans privilégier indûment telle ou telle technologie. Ils doivent aussi donner une visibilité à long terme suffisante aux industriels précurseurs.

Pour illustrer cette problématique nous proposons ensuite de discuter les opportunités et difficultés rencontrées dans deux différents domaines. D'une part, le cas du solaire photovoltaïque partagé entre le modèle de l'intégration en toiture dans l'habitat et celui des centrales en plein champ, d'autre part le cas de la capture/stockage du CO2.

Le débat, préparé par G. Picard (X96) et J. Perrin (X74), sera précédé des interventions de

  • M. Henri Lamotte, Chef du service des politiques publiques à la direction générale du trésor et de la politique économique
  • M. Alain Ricaud, Directeur des societies Cythelia, et Screen-Solar
  • M. Arnaud Van der Beken, Business Manager, Schlumberger Carbon Services