L’injection du biogaz dans les réseaux gaziers
Présentation
« En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées » : tel était le credo après les chocs pétroliers. Le biogaz, énergie locale et renouvelable produite à partir des déchets organiques s’est vite retrouvée sur le devant de la scène. Quelques installations, pionnières à cette époque, sont sorties de terre pour valoriser cette énergie sous forme de carburant véhicule, ou comme substitut au gaz naturel fossile. C’était il y a trente ans. Ces installations sont aujourd’hui pour la plupart démantelées.
Le pouvoir calorifique du biogaz lui permet de brûler dans des chaudières, pour la production de chaleur ou dans des moteurs qui, couplés à des alternateurs, permettent de produire de l’électricité. Ces deux voies de valorisation, chaleur et électricité, se sont imposées au début de notre siècle, avec un développement très hétérogène en fonction des pays (moins d’une centaine d’installations en France, 4700 installations en Allemagne)
Par contre, ce gaz « renouvelable » n’est aujourd’hui pas injecté dans nos réseaux de gaz naturel comme l’électricité d’origine renouvelable l’est sur le réseau électrique, alors que d’autres pays européens comme l’Allemagne, la Suède ou la Suisse procèdent déjà à l’injection de gaz ? Quelles sont les barrières, techniques, économiques ou institutionnelles ? Quel est le potentiel de cette filière ?
Pour aborder ces questions, le débat, préparé et animé par M. Lefebvre, a été précédé des interventions de
- M. Christian Couturier, Association Solagro
- M. Pierre Hitzberger, Communauté urbaine de Lille métropole, Directeur Adjoint des Services Urbains
- M. Jean-Pierre Holuigue, Direction Génerale Energie Climat, MEEDDEM
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