février 2009

Présentation

L’UPM a été fondée le 13 juillet 2008 à Paris à l’invitation de la France et de l’Egypte. Elle rassemble l’Union Européenne et les pays riverains de la Méditerranée, sauf la Libye qui n’a assisté au sommet qu’au titre d’observateur. Cette nouvelle institution, qui succède au Processus de Barcelone, doit prendre son essor sur six projets mobilisateurs : la dépollution de la Méditerranée, les autoroutes maritimes et terrestres, la protection civile pour répondre aux catastrophes naturelles, une université euro-méditerranéenne, l’énergie solaire et une « initiative méditerranéenne de développement des affaires ». Son organisation est fondée sur une coprésidence entre un dirigeant de la rive nord, désigné selon les mécanismes de représentation en vigueur au sein de l’UE, et un dirigeant de la rive sud, désigné par consensus dans les États concernés. L'omission de toute référence à la démocratie et aux droits de l'homme dans la déclaration finale, et la mise au premier plan de projets mobilisateurs, marque une rupture par rapport aux objectifs du Processus de Barcelone. Mais plusieurs de ses chantiers concernent la gestion et le partage de l’environnement, de l’eau et de l’énergie.

Le débat, préparé et animé par Jérôme Perrin (X74), a été introduit par les exposés de
  • Antoine-Tristan Mocilnikar (X86), Ingénieur en Chef du Corps des Mines, responsable Environnement & Développement Durable à la Mission « Union pour la Méditerranée » de la Présidence de la République, nous a introduit à l’Union pour la Méditerranée, à son histoire et aux bases politiques sur lesquelles elle s’est constituée, et aux grands projets qu’elle s’est donnés pour prendre son essor.
  • Dominique Le Quéau, Directeur de Recherche au CNRS et Directeur de l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU), nous a parlé du « Chantier Méditerranée » et du programme EcoMed de 2010 à 2020 qui a pour ambition de coordonner les observations et  mesures environnementales et les modélisation des systèmes hydrologique, atmosphérique, géophysique et éco-anthropologique, en vue de la prévision de leurs évolutions, pour aboutir à des préconisations de durabilité socio-économiques du bassin méditerranéen
  • Henri Boyé (X67), Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, du Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable au MEEDDAT, qui  nous a parlé du Plan Bleu méditerranéen (www.planbleu.org), programme des Nations Unies qui, depuis 30 ans, produit information et connaissance afin d’alerter les décideurs et acteurs sur les enjeux environnementaux et de développement durable en Méditerranée.