octobre 2007

Présentation

L’électricité est sans doute le vecteur énergétique à la fois le plus commode à utiliser et le plus difficile à stocker. Diverses solutions de stockage existent cependant depuis les accumulateurs électrochimiques jusqu’au pompage d’eau dans des barrages en passant par la compression de gaz, les volants d’inertie etc…Néanmoins aucune de ces solutions n’est entièrement satisfaisante soit par la durée du stockage soit par l’adéquation des sites naturels. Tout l’art d’un gestionnaire de réseau d’électricité consiste donc à équilibrer l’offre et la demande locale en jouant sur l’interconnexion ente régions ou pays par des lignes à très haute tension, et sur la capacité de mise en route rapide de certains générateurs d’électricité en complément ou en compensation d’autres. Nénamoins le développement rapide de nouvelles solutions de production d’électricité d’origine renouvelable, par voie éolienne, solaire, ou hydraulique marine, lesquelles sont par nature intermittentes ou variables selon des cycles diurnes et saisonniers, relance la problématique. Ainsi certains détracteurs du développement massif de l’éolien en Allemagne soulignent la nécéssité d’une contrepartie de centrales thermiques au charbon ou au gaz qui annulent le gain en CO2 escompté. Et que dire de la production massive d’hydrogène par électrolyse et du couple hydrogène-électricité à long terme ?

Le débat, préparé et animé par Jérôme Perrin (X74), été introduit par les exposés de

Jacques Ruer, directeur adjoint du Développement des Technologies à la SAIPEM, filiale du groupe ENI

Hervé Mignon (X87), directeur du Département Développement du Réseau et Perspectives Energétiques au sein de la Direction Système Electrique de RTE, gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité

Christian Ngô, délégué général de l'Association ECRIN